Actualité expos

Loss of control II

Cette semaine, deux événements dans le cadre de l'exposition “Loss of control II“: une soirée cinéma à la Maison de la Culture de la province de Namur et une nocturne avec visite-conférence au musée Félicien Rops.
Plus d'infos en cliquant sur l'image.
 
Sabine Corman

 Le Cantique des Cantiques
Jusqu'au 15 avril, tout les jours, de 14h à 17h
au Monastère de Chevetogne, église latine (derrière le bâtiment principal).


Sol LeWitt

Centre Pompidou - Metz
 Jusqu'au 29 juillet 2013







Sol LeWitt, sa vie, son oeuvre, la présentation de l'expo >>> ICI




Henri Matisse
Paires et séries
Centre Pompidou - Paris
Jusqu'au 18 juin 2012


Matisse, paires et séries - du 7 mars au 18 juin...
par centrepompidou




Présentation de l'exposition:
par Cécile Debray, conservateur au musée national d'art moderne, commissaire de l'exposition.
«Je me suis inventé en considérant d'abord mes premières oeuvres. Elles trompent rarement. J'y ai trouvé une chose toujours semblable que je crus à première vue une répétition mettant de la monotonie dans mes tableaux. C'était la manifestation de ma personnalité apparue la même quels que fussent les divers états d'esprit par lesquels j'ai passé.» Henri Matisse interrogé par Guillaume Apollinaire (La Phalange, n°2, décembre 1907).
L'approche simultanée d'un même motif selon deux ou plusieurs traitements formels nettement distincts, à travers des variations de cadre, de dessin, de touche, de couleurs, constitue un des traits réguliers et singuliers de l'oeuvre d'Henri Matisse. Cette exploration répétitive d'un même sujet effectue des ricochets formels qui ont pour objet l'exploration de la peinture elle-même. Elle est le thème d'une exposition que lui consacre le Centre Pompidou et qui réunit pour la première fois un ensemble exceptionnel de ces paires et variations, avec soixante peintures, dont les quatre grands papiers gouachés découpés, et plus d'une trentaine de dessins.
Dès ses débuts, Matisse peint ces doubles versions d'un même motif dont le Luxe forme l'exemple le plus ambitieux et le plus abouti. Dialoguant à nouveau pour l'occasion, cette «paire» de peintures – l'une à l'huile, l'autre à la détrempe – permet, par l'analyse précise de l'histoire de sa création et par les techniques qu'elle engage, de réinterroger ce procédé très singulier, propre à l'artiste. Ces confrontations plastiques révèlent la dimension réflexive de son oeuvre qui s'inscrit dans sa propre temporalité. Le passage d'une peinture descriptive à un mode pictural abstrait décoratif s'opère dans les deux sens: de l'esquisse de l'oeuvre, synthétique et elliptique, à l'oeuvre parachevée, de la saisie descriptive immédiate souvent plus détaillée à l'épure finale de l'image.
À travers ces couples et ces digressions, c'est l'oeuvre entier de Matisse qu'il est permis d'appréhender et de comprendre, avec ses ruptures, ses revirements, au delà d'une saisie purement moderniste. Cette circularité temporelle et plastique est soulignée par Matisse lui-même: «Une peinture est comme un jeu de cartes, vous devez savoir depuis le début ce que vous obtiendrez à la fin. Tout doit être travaillé à l'envers et fini avant même que l'on ait commencé.» [Purrmann, 1922, p 1936] Pair/impair.
Ainsi l'exposition propose un parcours de l'ensemble de l'oeuvre de Matisse (de 1899 à 1952) en déclinaison de tableaux formant des paires très définies, comme les Natures mortes aux oranges de 1899, Luxe I et Luxe II de 1907 ou encore Capucines à la danse I et Capucines à la danse II de 1912, Pommes sur la table de 1916. En travaillant sur le cadrage et la stylisation, Matisse complexifie la notion de paire, articulant selon un même format des compositions de vues élargies et de détails, comme dans les deux natures mortes, Séville I et II (1910-11) ou La Robe rayée et Le Bras (1938). Dès les années 1920, relisant l'impressionnisme, Matisse renoue avec un travail de la série initié très tôt avec les vues du Pont Saint-Michel (vers 1900). Il peint en 1920 une suite de trois grands paysages à partir du motif des falaises d'Étretat, ouvrant un dialogue assumé avec l'oeuvre de Claude Monet.
Intensifiant le processus de genèse de ses tableaux, il conserve à partir des années 1930 les traces des différentes étapes – à la manière d'«états» gravés – de son travail par des photographies qui forment un «palimpseste» du tableau, un objet qui se construit par avancées, reprises, sauts et retours successifs, mais qui garde la trace de l'idée première, du cheminement de cette intuition. Matisse décline parallèlement des variations qui mènent à l'ensemble de dessins de Thèmes et variations qui forme un aboutissement conceptuel du procédé et la mise en exergue d'une gestualité et d'un automatisme très nouveaux. L'artiste souligne ponctuellement la réflexivité de son travail à travers des représentations de l'atelier comme autant de mises en abyme de sa peinture: Peintre dans son atelier et Lorette sur fond noir, robe verte de 1916 ou Grand Intérieur rouge, L'Ananas et Intérieur à la fenêtre au palmier de 1948.
Avec les papiers découpés, à la fin de sa vie, Matisse intensifie la notion de variation; il démultiplie les motifs-découpures en une expansion de la surface et une affirmation du décoratif qui va au-delà de la notion de paires. Les papiers découpés des quatre Nus bleus de 1952 offrent un dernier exemple d'une articulation en série fermée de quatre éléments, minutieusement conçue à travers des dessins préparatoires et des photographies d'états.

Joseph Albers
 Centre Pompidou - Paris
Jusqu'au 30 avril 2012


Introduction:
L'exposition que consacre le Centre Pompidou à Josef Albers célèbre le triomphe de la couleur. En réunissant plus de 80 oeuvres, dont certaines rarement exposées, l'exposition retrace le parcours artistique préfigurant la série des "Hommage au Carré". Qu'il s'agisse d'esquisses préparatoires ou de compositions abouties, toutes soulignent le rôle majeur du théoricien de la couleur dans l'histoire de l'art moderne et contemporain. "Une couleur n'est jamais vraiment perçue telle qu'elle est d'un point de vue physique. Cela a pour conséquence que la couleur est le médium le plus subjectif dans l'art." Josef Albers.

Présentation de l'exposition:
par Jonas Storsve, conservateur du cabinet d'art graphique, musée national d'art moderne, commissaire de l'exposition.

Au moment où, en Allemagne, le Bauhaus est dissous en 1933 sous la pression du régime nazi – le mouvement avait dû quitter Dessau pour Berlin en 1932 après la suppression des subventions municipales –, Josef Albers et son épouse Anni deviennent professeurs au Black Mountain College en Caroline du Nord aux États-Unis. L'idée d'engager le couple d'artistes allemands pour enseigner dans cette école expérimentale qui formera les plus éminents créateurs américains de la seconde moitié du 20e siècle, revient à l'architecte Philip Johnson. Il avait visité le Bauhaus de Dessau dès 1927 en compagnie du légendaire directeur du MoMA (Museum of Modern Art, New York) Alfred H. Barr au cours d'un voyage en Europe. En tant que membre de la société des amis du Bauhaus, Johnson était informé des problèmes et des pressions politiques que subissait l'institution d'avant-garde européenne. Dès que la nouvelle de la fermeture de la célèbre école atteignit les États-Unis, il mit tout en oeuvre pour permettre à Josef et Anni Albers de quitter l'Allemagne. Le 24 novembre 1933, ils débarquèrent du paquebot Europa à New York.
L'exposition consacrée par le Centre Pompidou à Josef Albers raconte une partie de cette histoire, autour de ses études peintes à l'huile sur papier. Ces esquisses précèdent les peintures sur toile réalisées par Albers pendant ses années américaines, dont les «Hommages au carré», que l'artiste entame en 1950 et qu'il poursuit jusqu'à son décès en 1976. Dans cette série, dont le Centre Pompidou conserve six peintures, Albers fait triompher la couleur seule. L'exposition présente quatre-vingts oeuvres. Certaines sont essentiellement des essais de couleurs, du monochrome au dégradé de couleurs sur des petits bouts de papier. D'autres sont des grandes compositions très abouties et proches de l'oeuvre définitive. Certaines portent des inscriptions qui éclairent le travail d'Albers, l'un des grands théoriciens de la couleur dans la seconde moitié du 20e siècle.
L'importance de Josef Albers dans l'histoire de l'art contemporain est majeure. Après les années au Black Mountain College, que le couple quitte en 1949, Josef Albers est nommé chef du département de design à l'Université de Yale dans le Connecticut: il aura parmi ses étudiants Eva Hesse ou encore Ad Reinhardt. Sans son enseignement et son travail, les grands minimalistes américains, Sol LeWitt, Donald Judd ou même Dan Flavin – qui lui rend hommage avec une oeuvre lumineuse l'année suivant sa mort – n'auraient pas su investir et travailler le territoire artistique de la couleur comme ils l'ont fait. Ce lien entre l'Europe et l'Amérique, entre deux générations d'artistes, se trouve brillamment illustré dans le nouvel accrochage du Musée d'art moderne de Vienne: en face d'un lumineux «Hommage au carré» d'Albers est accrochée une sculpture murale monochrome de Donald Judd, et la filiation saute aux yeux!




AAF 2012
Tour & Taxis Bruxelles du 9 au 12 février 2012




L’Affordable Art Fair Bruxelles: 4ème!

Pour cette 4ème édition bruxelloise, l’Affordable Art Fair (AAF) présente plus de 90 galeries belges et internationales du 9 au 12 février 2012 sur le site de Tour & Taxis.

L’AAF constitue LE rendez-vous immanquable pour tous ceux qui souhaitent s’offrir une oeuvre d’art. Son atmosphère, son dynamisme et son audace constituent autant d’arguments pour se laisser tenter…

A chaque visiteur son coup de coeur!

La diversité est toujours le maître mot de l’AAF où les médiums les plus classiques (peinture, photographie, sculpture) côtoient les techniques moins connues du public (lithographies, gravures,…).
Les visiteurs trouveront aussi bien des oeuvres d’artistes confirmés que de jeunes artistes prometteurs.
Des oeuvres d’art pour tous les goûts donc et sans se ruiner!
Les prix des oeuvres étant tous compris entre 50 € et 5000 €, chaque visiteur pourra craquer sans complexe et repartir avec son oeuvre sous le bras.

Depuis 1999, c’est cette diversité qui fait de l’AAF un concept différent, qui a su s’imposer dans le monde entier, de Londres à Singapour en passant par Amsterdam, Milan, New York ou encore Melbourne.


Drawing Now
Salon du dessin contemporain à Paris
Du 26 mars au 1er avril 2012
Carrousel du Louvre



Exposition virtuelle sur le "Rouge"
Présentée par Christian Lacroix




Parcours d'artistes du 6 au 27 novembre 2011

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